Edifié à l'extrême nord de l'ïle Le Fort Sarah-Bernhardt est facilement accessible depuis L'Aubergerie
Lors d'une promenade sur la pointe des Poulains (en breton : Beg Er Pollen, pointe des rochers isolés ou bien Poul Awen, trou aux eaux tumultueuses), elle découvre ce fortin désaffecté à vendre, au milieu d'une nature sauvage de mer et de rochers, de bruyères, armérie maritime, tamarix, pourpier de mer, acanthes, genêts, cinéraires, asters, campanules... et cite « de l’horizon à perte de vue, et du ciel à perte de vue », « La première fois que je vis Belle-Île, je la vis comme un havre, un paradis, un refuge. J’y découvris, à l’extrémité la plus venteuse, un fort, un endroit spécialement inaccessible, spécialement inhabitable, spécialement inconfortable, et qui, par conséquent, m’enchanta ». Elle l'achète2 dans les heures qui suivent, puis y entreprend de gigantesques travaux d'ouvertures de fenêtres et larges baies, et d'aménagement intérieur avec décor théâtral, pour y passer toutes ses vacances d'été durant 30 ans, pour se reposer de ses nombreuses tournées triomphales mondiales. Elle en dit « Belle-Île est une perle précieuse, une émeraude délicate, un diamant rare irisé par les reflets bleus du ciel et de la mer mêlés. J'aime infiniment cette île. » et « J’aime venir chaque année dans cette île pittoresque, goûter tout le charme de sa beauté sauvage et grandiose. J’y puise sous son ciel vivifiant et reposant de nouvelles forces artistiques ».
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